Dans la nuit du 23 janvier 2019, plusieurs sites web de mairies françaises ont subi une cyberattaque menée par un groupe de hackers pro-russe. Cette attaque a visé les sites de plusieurs villes moyennes, notamment Alès, Dieppe, Roanne et Grasse. Le groupe a pris le contrôle des sites pendant plusieurs heures et a affiché des messages en faveur de la Russie.
Les en-têtes HTML de ces sites ont été modifiées et affichaient des messages de revendication de la part du groupe de hackers qui se nomme « AnonGhost Team ». Les messages étaient rédigés en arabe et en français et s’en prenaient notamment à l’OTAN et aux Etats-Unis.
Les mairies touchées ont rapidement pris des mesures pour rétablir leur site internet. Les autorités françaises ont également été alertées de cette attaque et ont lancé une enquête pour identifier les responsables.
Ce type d’attaque informatique est de plus en plus fréquent et peut avoir de graves conséquences sur les institutions ciblées. Il est important que les sites internet des collectivités territoriales soient protégés efficacement contre les cyberattaques pour éviter tout préjudice financier, matériel ou immatériel.
Par ailleurs, en réaction à ces attaques, il est nécessaire que les institutions politiques se montrent fermes et se dotent des moyens nécessaires pour tracer et sanctionner les auteurs de ces actes illégaux. La collaboration avec les autorités judiciaires et les entreprises du secteur de la technologie est également indispensable pour garantir la sécurité des données informatiques et la protection des biens et des personnes.
En somme, cette récente cyberattaque rappelle l’importance de la lutte contre le piratage informatique et la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des sites internet. Les conséquences de ce type d’actions sont réelles et peuvent affecter l’ensemble d’une ville voire d’un pays. Pour cela, toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer : les institutions, les entreprises, les citoyens et les autorités.